Oh oui grimpe là haut pour mieux redescendre, glisse, tribuche, relèves toi, repars, tombe, relèves toi, monte, et tombe encore une fois, tombe aussi bas que tu le peux, arrêtes toi, repars, retombes, attrapes cette corde, lâche-là, elle n'est pas pour toi, chute, attrapes en une autre, lâche, tu as encore fait erreur, grimpe là haut... pour mieux t'enfoncer.
Liers, toy, love, haine, morphine, douleur, blessure, beauté, égoisme, drunk, drug, attente, no time, transparence, esperance, fuck!, love,love,love, impossible, vicieux, viscérale, corps, plaies, ...
J'ai déjà vu ce titre quelque part, il m'est difficile d'écrire alors que cette substance inonde peu à peu tout mes membres, je me concentre, j'éssaye de faire au mieux, pour me relire demain peut être..
En effet, c'est dans ces moments que je comprend le plus de choses.
Tout ce que je sais c'est que je l'aime. Mais je ne suis pas triste enfin je ne le suis plus grâce à ça. Je constate seulement mon amour et je trouve cela beau, demain j'en serais triste, comme tout les lendemain. Pourquoi faut il que l'on soit si nombreux et si différent au final. Personne ne pourra aimé quelq'un autant que celui-ci ne l'aime car nous sommes trop, et trop différent. Je ne comprend rien à l'amour, rien n'est jamais certain, elle l'aime, l'autre, je ne pense pas, moi, oui, je l'aime, et cet autre encore je pense qu'elle m'aime dangereusement. En réalité je pense que c'est un cercle vicieux, nous aimons tous quelq'un plus que d'autre, cela nous hante et nous obsède, on ne sait l'expliqué, le quantifier. On ne sait pas non plus, la plupart du temps si c'est de l'amour, on le pense souvent, comme l'on doute souvent.
Je ne veux pas reproduire, mais je le fais et je ne peux l'arrêter.
Je le sens, on va bientôt me reprocher ce que je blâme déjà.
Yes!! I'm fiiiiiiiiine today!!!
Que ce passe t-il? Des mois et des mois de galère, à voir personne, à déprimer dans son coin, à vouloir anéantir tout ce qui pourrait laisser un brin d'espoir dans cette periode de merde! Et op rupture! Une semaine à chialer toute le journée/nuit sans dormir, en perdant au minimum un kilo par jour, les spams inscessants, la bouteille au pied du lit, les yeux figés sur l'écran, et le seul mot qui pourrait être supportable d' entendre en cet instant: Morphine. Et voilà que ça me tombe dessus! D'un coup, comme ça, sans prévenir, JE VAIS BIEN!!!!!
Peut être qu'aujourd'hui je me suis rendue compte à quel point on m'avait prise pour une conne, enfin non je le savais déjà, je suis sévère, je sais que c'étais pour son bien, qu'il fallait qu'elle éssaye, seulement la personne qu'elle avait en face est tombée amoureuse. Et oui pas facile de rester 9 mois avec une demoiselle en se rendant compte qu'en réalité vous n'étiez là que pour confirmer le fait qu'elle en aime vraiment une autre, certes, c'était pas nouveau, mais 9 mois à tenter de la libérer de cette emprise, pour au final revenir au même point, et en subir les conséquences, c'était juste insupportable, sauf pour être avec elle. Elle me fait du mal, oui. Et elle se fait du mal, je la regarde gâcher ce qu'elle a de meilleur en courant après cette fille qui lui en fait baver, mais je peux comprendre. Je sais que je serais capable d'autant pour elle, même si elle ne s'en doute pas une seconde, seulement je sais aussi qu'elle l'aime, et contre ça, je ne peux rien faire. Des fois je me dis que ce n'est peut être que passager, que ce n'est que le passé qui refait surface, d'autres fois, je me dis qu'elle aime vraiment cette fille. Et au final j'en ai aucune idée, un jour elle dit en aimé une, une semaine après l'autre, prétextant qu'elle c'était voilée la face... dur à avaler. Dans ce cas, si c'est vraiment la réalité, alors oui elle m'a bien eu.
Aujourd'hui j'ai décidé d'aller bien parce que c'est une nécéssité, j'ai décidé de reprendre ma vie en main, d'arrêter de vivre à travers elle. Non, cela ne veut en aucun cas nier mon amour pour elle, je l'aime c'est ainsi, et malgrès tout j'ai encore de l'espoir, sans en avoir en fait, c'est étrange. Je m'imagine la voir revenir vers moi, tout en sachant qu'elle ne reviendra pas. Mais j'ai décidé d'aller bien et quoiqu'elle fasse, je dois aller bien, je ne peux plus supporter d'être ce pantin qui attend son heure, elle viendra quand elle voudra ou elle ne viendra pas, en attendant, je vais bien.
Elle ne connait pas ma souffrance et la minimise comme elle minimise mon amour pour elle. Partagé entre l'envie de la protéger, l'envie de la retouver, l'envie de l'aider, et cete déchirure qui ne se refermera pas. Je le sais et pourtant je ne lui dis pas, en effet je ne lui dis pas car je sais, je sais pertinement que cela ne la toucherais pas, elle me dit le contraire mais sa douleur déjà présente, son amour pour cette autre prend déjà trop de place pour qu'il en reste un e pour moi. Je pensais que c'était elle qui souffrait le plus dans cette histoire, je pense qu'on souffre autant, seulement, elle, elle souffre depuis longtemps.
Je m'aperçoit que tout ça n'était que du vent, toutes ses paroles n'étaient là que pour la conforter dans son mensonge. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle ne me ménage pas, certes, c'est moi qui lui ait demandé. Seulement, si elle avait eu la moindre compassion, le moindre sentiment d'affection, je le sais, elle n'aurait pas agit ainsi et ne continuerait pas à m'enfoncer un peu plus chaque jour. Mais là j'inverse les rôles. Je ne suis pas elle, elle ne m'aime pas, elle n'ai pas moi, je l'aime.
Aujourd'hui, je me suis souvenue que j'avais déjà aimé, oui certes, c'était il y a bien longtemps et j'étais très jeune, mais je me souviens avoir aimé. Je me souviens aussi que les gens qui m'entouraient ne comprenaient pas comment, à mon âge, j'étais capable d'aimer, ils ne comprenaient pas non plus pourquoi j'en souffrais tant, après tout, ce n'était qu'une histoire de gosse, une histoire de gosse qui m'a hanté les quatre années qui ont suivies.
Et puis, les années ont passés, j'ai rencontré sans m'arrêter, sans même ressentir le moindre besoin d'affection,enfin si peut être, il y avait elle, mais elle est partie aujourd'hui, et puis c'était différent, enfin je pense..
Et un beau jour, je suis tombée sur Elle. J'ai pensé que c'était la première et la dernière. J'ai tout laissé derrière moi, tout ce que je ne supportais plus, j'ai regardé droit devant moi; Elle, infiltre tout l'horizon, je ne vois plus qu' Elle.
Ce qui m'a fait repenser à lui, c'est cette douleur, à laquelle on ne pense jamais pouvoir échapper, et ces flashs, vous savez ces trucs qui vous reviennent brutalement sans que vous vous y attendiez, une odeur, une image, des paroles, une mélodie,... Impossible alors d'y échapper, on essaye de penser à autre chose, de faire autre chose, peu importe au final, ils restent ces trucs.
Je n'ai pas envie d'attendre encore quatre longues années, et pourtant je sens que ce sera long, peut être plus, beaucoup plus même. Je sais que c'est fini mais je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours ce petit truc qui me dit qu'il faut que j'attende, attendre quoi au juste? J'en sais rien, un préssentiment... C'est bien fini pourtant.
